OU L'ON ATTEINT LES SOMMETS DE LA SONNERIE HUMAINE, histoire de cloches, lois imbéciles, manque de discrimination et perte d'identité

Publié le par gilles MALATRAY

COMMENT DETRUIRE UNE IDENTITE SONORE
QUERELLE DE CLOCHES ET...



Voici d'où cela est parti,
je cite :


Musique de nos campagnes ou enfer de leurs nuits  ?  

 ... Dans une querelle de  voisinage, la justice savoyarde  décidera le 9 novembre  si les vaches font trop de bruit avec leurs cloches. . 
Une centaine d'agriculteurs  a manifesté devant  le tribunal jeudi durant  l'audition des avocats pour soutenir le fermier attaqué en justice par son voisin.
- le 05/10/2006 - 21h58   La liberté finit là où commence celle des autres. Mais où est la limite ?
 Le tribunal d'instance d'Aix-les-Bains en décidera le 9 novembre dans une affaire de querelle de voisinage ou un couple a attaqué son voisin parce que les cloches de ses vaches qui paissent près de sa maison font trop de bruit. Tant que l'épouse aurait fait une dépression nerveuse. Le juge de proximité a entendu les avocats des deux parties. "Mes clients ne peuvent pas dormir, le bruit est invivable, 25 vaches paissent jusqu'à 17 mètres de leur maison, alors que le propriétaire fermier a  assez d'espace pour les éloigner" a lancé l'avocat du plaignant venu s'installer à Saint-Offenge-Dessous, en Savoie, en 1992. Manifestation de soutien "Les cloches participent de la culture savoyarde mais si leur mélodie est sympathique pour les uns, elle devient insupportable lorsqu'il s'agit d'un bruit de fond permanent" , a-t-il ajouté demandant que les vaches soient éloignées de 500 mètres au minimum de la maison de ses clients, dans le parc de 7 ha qui entoure la ferme.
Selon l'avocat, des relevés effectués par la DDASS indiquent que les clarines atteignent un niveau sonore de 9 décibels "au lieu des 4 autorisés". En face, l'avocat du fermier a expliqué au juge que le plaignant n'avait commenceé à manifester son irritation que 13 ans après son installation dans le village. Il s'agit pour lui d'une querelle de personnes car les autres fermiers possédant des bovins ne sont pas poursuivis. "Les vaches dorment la nuit comme leur maître. La première traite n'a lieu qu'à 06h30 du matin dans un bâiment situé à 300 mètres de la maison du plaignant (...) Mon client a fait tous les efforts possibles pour arranger la situation : de 25 cloches, il est passé à 7 clochettes, mais il faut tout de même qu'il sache si son cheptel est attaqué et où il se trouve". Pendant ce temps, une centaine d'agriculteurs militants de la FDSEA et de la Confédération paysanne soutenaient le fermier en distribuant devant le tribunal du fromage de Savoie et agitant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : "Les cloches, musique de nos campagnes et de nos montagnes"...





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Et voici où cela est (malheureusement) arrivé
Je cite encore.

Plainte contre les vaches : le tribunal impose un périmètres sans cloches.
Le tribunal d'instance d'Aix-les-Bains a ordonné jeudi à un éleveur d'interdire à ses vaches, entre 21h00 et 7h00, de s'approcher de moins de 100 mètres de la maison d'un voisin gêné par le bruit des cloches (clarines) que portent les bovins. Le tribunal a estimé "que la présence d'un troupeau de vaches munies de cloches à proximité immédiate d'une habitation constitue, la nuit, un trouble anormal de voisinage". La mesure prendra effet à partir du 28 février 2007. Si elle n'est pas respectée, l'éleveur sera passible tous les trois mois d'une astreinte de 100 euros par animal. Le plaignant, Daniel Brault, présent à la lecture du jugement, a quitté le tribunal mécontent car il réclamait l'établissement d'un périmètre nocturne de 500 mètres. Le juge a qualifié sa demande d' "irréalisable". Lors du procès qui s'était déroulé le 5 octobre, Me François Bern, l'avocat de M. Brault, tourangeau d'origine venu s'installer à Saint-Offenge-Dessous (Savoie) en 1992, avait déclaré: "mon client ne peut pas dormir, le bruit est invivable, 25 vaches paissent jusqu'à 17 mètres de sa maison alors que leur propriétaire a assez d'espace pour les éloigner". "Son épouse a fait une dépression nerveuse", avait ajouté l'avocat, soulignant que, selon des relevés effectués par la DDASS, les clarines pouvaient atteindre un niveau sonore de 9 décibels "au lieu des 4 autorisés". Me Pierre Perez, l'avocat du fermier qui était soutenu par une centaine d'agriculteurs, avait de son côté expliqué au juge que le plaignant n'avait commencé à manifester son irritation que 13 ans après son installation dans le village, estimant qu'il ne s'agissait que "d'une querelle de personnes".





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Serait on plus tolérant avec les volailles ?
L'élevage de volailles est souvent considéré comme générant un trouble anormal de voisinage, comme le cas - d'un poulailler installé en zone urbaine, les juges relevant qu'une telle zone n'était pas le lieu habituel pour installer un tel élevage (C.A. d'Aix en Provence, 2 avril 1993, Mme Avoine, préc.).
Mais, souvent, ce même élevage de volailles sera considéré comme tolérable en zone rurale. Il en sera ainsi pour : - un élevage de volaille à la campagne, les bruits minimes des volatiles étant considérés comme incontournables lorsque l’on vit à la campagne (C.A. de Besançon, 4 fév. 2000, Ecarnot, Juris-Data n° 110180)










Comment peut on tolérer de tels sommets d'ignorance ?
J'exige de ma part,
comme citoyen en droit de dormir en paix,
que l'on instaure de suite et sans discussion,
un périmètre de non circulation,
sur une surface de 10 000 m2
entourant mon logement cocon,
pour tout véhicules motorisés.
De même,
cete mesure s'appliquera,
à toute manifestation festive,
mon quartier dû t - il en souffrir
d'une désertification chronique.
Sonnailles,
oiseaux,
animaux domestiques,
cloches d'églises,
conversations humaines,
pas de fourmis martelés sur le sol,
bruit de vent dans les branchages,
ronflements de lapins dans leurs terriers
et tout autres sons calculables en décibel,
et plus encore,
les paroles de juges
prétendant légiférer sur le patrimoine sonore,
sans en connaître une seule miette,
devront être soumis sans restriction,
aux mêmes réglementations drastiques.

NB : Quant au plaignant et au juge,
il mériteraient sans conteste
de beaux charivaris
toutes cloches dehors...





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Comment confondre grossièrement,
ce qui relève d'une culture sonore,
ce qui crée une identité communautaire
en même temps qu'esthétique,
un socle d'écoute partagée,
avec des nuisances résiduelles,
que l'on privilégie somme toute,
par des législations inconsidérées.
Faisons taire sans jugement,
tous les repères auriculaires,
tous les phares auditifs,
pour ne laisser au final,
que le vrombisement des moteurs,
et leur bruit de fond hégémonique,
(y compris en montagne !)
sous couvert de législation...
J'enrage parfois contre la bétise humaine.




Autre exemple d'agression sonore en Franche-Comté (région de clarines)
Et encore un ! Le délit de mégaphone : La subversion sonore.
Une militante syndicale Marie-Ange D., accusée d’"agression sonore" a été condamnée, le 4 décembre, par le tribunal de Montbéliard à 50 heures de travail d’intérêt général, mais elle a annoncé qu’elle refusera de purger sa peine, ainsi elle encourt jusqu’à 3 ans de prison. Le mégaphone tenu par Marie-Ange D. a amplifié des slogans ultra subversifs tels que : "Libérez José Bové", "Non aux OGM"... trop près des visages des policiers qui auraient eu des "troubles acoustiques, d’acouphènes et de maux de tête. Qu’est ce qu’on peut encore inventer ?










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POST AUDITORUM
Si ce genre de procès
venait à se généraliser
débauches de plaintes
à la mode ango-saxonne,
pour un bruit pour un son,
on fait taire le communautaire,
notre écoute avide de diversité,
et d'un minimum de liberté,
a de bien mauvais jours devant elle.










Publié dans sonoriscausa

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C
Moi même j'ai porté plainte contre une araignée qui faisait trop de bruit en mangeant la nuit. Elle a été écrasée.
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